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Out of your womb of injury, a dragon dusted white and pouring,
gluing your id-entity to the pulsation of your blood.
A ragged black blot presses through the hibernation
consciousness can be.
Blot or button-like black bubble
it is the axis of the revolving, fiery wheel
to which,
Japanese in Ixion space,
you are separated and bound.
Axis or Motherfather, cleft heart of the first division,
earth separating out of primal black liquidity.
Coiling through the compromised blackness,
riverine saliva
curling into a lip filling
with white blood, congealing.
Origin of your struggle to keep
identity from eating its tail, from becoming
fake whole.
So, only the gibbous is true,
only the gibbous radiates irreality,
the specter of that first division,
the interruption of black, the payback for being
without rupture.
To restrict release to its moment. No image.
No progeny. Only a line crossing immensity.
I watched you kneel before the Angel of Annunciation.
I overheard her say:
“You are to bear the stream-charged material of an emptiness
ripe with closure. Nothingness is singing its way
through you, a yoin vibration, of turnstiles and eggs.
Perhaps only you
hear its whirr of propeller white, of clock-defaced time
being effaced?”
I peeked under the Angel’s gown to find
packs of poison toads, paths tripling
with manticores, bee kobolds with mead-filled pots,
Pandora and her scorpion boxers, sheens
such as no one has ever seen, dun-vermilion-greens,
caldrons of natal spleen, all the ballyhoo that fumes
below
the Motherfather’s cycling opposites.
Stroked
into amoebic hesitation, a black oval
called Evolution
attempting to buckle, to evoke
a pepper with troughed bulges (but black,
note, not green or red, thus a pepper with morgue-
sheen, an ebony idol),
a black oval called Gravity
self-creasing into vulvar folds.
Inside a ghost circle
a clipped caterpillar arching to connect.
What is behind your sudden explosions?
A line curves around, as if to become a lopsided orb,
as it nears closure, as if from behind the canvas,
a huge splat of black glue finishes the job
as if explaining to the poor line
that it was simply not up to the toad body attached,
in whose belly is a golden key.
What have you done with all your unused color?
Has it been left in the mirror room, as piles of masks
and silk brocades?
Some part of you must still be
waiting to be born. That’s good, that’s reservoir.
Osaka awakening at the bottom of the sea.
Celliform sprouting tubercles, nodules, a maze of
mycelioid growth.
Yin
mish
Yang
mash,
art as synthesis
melee
(Will our white balls ever
learn what our black testicles weigh?)
How bring what is here and what is not
into one?
On a stage? Not in a mirror room,
but on a
Noh stage of the mirror?
Are you also, Matsutani, a peacock in a heavy cream kimono?
Thick book of our
single
page being
in the courtyard of royal absence.
Perhaps the origin of your black is in illness.
This wave, where did it start up? In the mirror room?
Has it a break point? A spill goal?
Are your paintings
hashigakari for events that occur before
and after
the paintings themselves?
Do these “suspension bridges” bear the reverberation of
an elsewhere
relentlessly dislocated?
Paintings as skid marks of an accident
careening out of the mirror room.
Nothing
is happening here. Everything has already
happened.
Tubercular eternity.
Punctured black udder
s
t
r
e
a
m
collecting, as you may have for eight years,
in a hammock, dripping through…
black womb out of which
your hibernation continues to pour,
a perfectious wound
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De ta matrice d’injustice, un dragon se déverse poussière blanche,
collant ton id-entité à la pulsation de ton sang.
Une tache noire en guenilles presse dans l’hibernation
d’une possible conscience.
Bavure ou bouton, bouillon de bulles noires
c’est le moyeu de la roue qui tourne, en flamme
à laquelle,
Japonais en place d’Ixion,
tu te trouves séparé autant que lié.
Axe Pèremère, cœur fendu de la division première,
terre se séparant de la noire liquidité primale.
S’enroulant dans l’obscurité compromise,
salive-rivière
formant boucle-lèvre s’emplissant
de sang blanc, congelant.
Origine de ton combat : garder son
identité sans se manger la queue sans devenir
un tout contrefait.
Seul donc est vrai le gibbeux,
le gibbeux seul rayonne l’irréalité,
le spectre de cette division première,
l’interruption de noir, la rétribution d’être
sans rupture.
Limiter l’émission à son instant même. D’image, aucune.
De progéniture, point. Une unique ligne traversant l’immensité.
Je te regardais à genoux devant l’Ange de l’Annonciation.
Je la surprenais à dire :
« Il te faut porter, un courant y passant, la matière d’un vide
clos, à maturité. Le rien, là, y chante à sa façon
passant en toi, vibration yoin, œufs et tourniquets.
Toi seul peut-être entend son ronflement d’hélice blanche, de temps graffité sur cadran
en train de s’effacer. »
J’ai jeté un œil sous la robe de l’Ange pour trouver
paquets de crapauds-poison, chemins triplés
de manticores, koboldabeilles à pots d’hydromel,
Pandore et ses scorpions-boxeurs, chatoiements
jamais vus auparavant, verts gris-vermillon,
chaudrons de spleen natal, toutes les sornettes en fumée
sous
le cycle des antinomies du Pèremère.
Dorloté
en état d’hésitation amibienne, ovale noir
du nom d’Évolution
tentant de se gauchir, d’évoquer
un poivron à renflements creux (mais noire
note, ni verte ni rouge, poivron donc à lustre
de morgue, idole d’ébène),
ovale noir du nom de Gravité
se froissant de plis vulvaires.
Dans un cercle fantôme
chicots de chenille branchés en voûte.
Qu’y a-t-il derrière tes soudaines explosions ?
Une ligne s’enroule tout autour, à devenir un orbe de guingois,
tendant vers la clôture, comme venant de derrière la toile,
énorme floc de colle bleue qui termine le boulot
pour expliquer, dirait-on, à la pauvre ligne
qu’elle n’était pas simplement à joindre au corps du crapaud,
dans le ventre duquel se trouve la clé d’or.
Qu’as-tu fait de toute ta couleur sans usage ?
A-t-elle été laissée dans la chambre au miroir, en piles de masques
et brocarts de soie ?
Une part de toi doit être encore
en attente de naître. Voilà bien, voilà donc un réservoir.
Osaka s’éveillant tout au fond de la mer.
Tubercules celluliformes en germes, nodules, dédale
de pousses mycéliennes.
Yin
miche
Yang
mâche,
art : synthèse
mêlée
(Nos couilles blanches apprendront-elles un jour
ce que pèsent tes testicules noirs ?)
Comment mettre ce qui est d’ici et ce qui ne l’est pas
en un ?
Sur une scène ? Pas une chambre à miroir,
mais sur une
scène de Noh à miroir ?
Et toi, Matsutani, es-tu un paon en lourd kimono crème ?
Livre compacté de notre
unique
page-vive
dans la cour de la royale absence ?
Ton noir, peut-être a-t-il son origine dans la maladie.
Cette vague, d’où vient-elle, au départ ? De la chambre au miroir ?
Et son point-rupture, où ? Sa chute-but ?
Tes tableaux, sont-ils
des hashigakari entre événements qui arrivent avant
comme après
les tableaux eux-mêmes ?
Ces « ponts en suspension » supportent-ils la réverbération
d’un ailleurs
en impitoyable dislocation ?
Peintures, accidents, dérapages,
en fonçant hors de la chambre au miroir.
Rien
n’advient ici. Tout est déjà
advenu.
Éternité tuberculaire.
Mamelle noire perforée
c
o
u
r
a
n
t
qui, comme toi durant ces huit ans, s’assemble
dans un hamac, et s’égoutte là…
matrice noire d’où
encore et encore se déverse ton hibernation,
perfectieuse blessure
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