Dis, hein
C’est toi toujours une belle occurrence
Ralentie des établis de genêts
Luminosité d’un silence épris
Janus pour en parler s’appuie
sur la nuit noire il vient
des hommes et de leur propre abord
Limite ébranlement. Trouble
fertilisant. Béliers aux cornes douces dans
les rangs de lavande
Ciel gris sur un plateau de brume
Garantie de grenades lavées, dégoupillées
Azotes et cendres aux franges des
chemins. Iris je voyais pourtant
les filets et les soies, les ingrédients
de la grande patience, céréales sauvages
graines. Fortune en proie à la pluie
incessante. Bretonne vauclusienne fine
manne fertile, odorante, flore des asphodèles
divinités étendues à la terre éclatée
Belles de onze heures elles se penchent
leurs cuisses humides tendrement
print print encre du ciel descendue
en courtoisie trois couleurs mésanges
Conviction de souffles paroissiens
siècle de dés, d’angles et parnassiens
flacons, cartouches dans leurs manches
azurées leurres et mutineries, transe à faire
pâlir la surface d’un plan de vagues
Inclinée au couchant bruyant pourtant
la photo est beaucoup plus grande, le
regard en attendant qui ne déteste pas
la pluie. Insolitude repérée, confiée.
La folie tremblée. Sarcophage de l’au-
delà, ce rétrécit d’ysle. Tout est mi
nuscule, donne le la de là. Ici. Le merle
chante pourtant. Les femmes dansent
à l’écran bleu. Sourire béat cuisses,
fesses, paillettes et sexes embrasés la
porte claquée sur le néant des draps
Retourner à Sorek et aimer une
femme de la chair fraîche de la chair fraîche !
torrent fertile, huiles, encens et
terminer deux lignes ou trois
Portes closes et volets tirés à-demi
dormir sur tes genoux affolés
de sève printanière
tourner la meule, piocher ma solitude
et laisser le jardin à son désordre
adolescent
Collectif festif méditatif
Moteur d’une poésie fréquentant les
multiples
Exemples enfantins des jeux
et du langage conserver le
vertige hallucinant des
spectacles admirables qui parcourent
les apprentissages, les mémoires les
disparitions [volontaires]
les tissus dont on fait les romans
Je me souviens d’Amazing lane, l’idée
m’effleure d’y retourner, d’y creuser le
béton. D’insolites ferveurs me blessent
au thorax à l’heure où la syllabe plonge
où je déteste alors les livres mais les mots
ni l’encre non plus. D’iris Drogues
n’osent rien sinon qu’elles
sachant haïr la loi et guider le
chagrin. Milieu du gué pour le printemps
les lauriers ont [gelé]